C’est une première pour Total et pour la FCE-CFDT. Le 25 juin 2004, s’est ouverte chez Total, et au niveau européen, la négociation d’une plate-forme sociale. La mobilisation des salariés contre le projet de restructuration de la chimie du groupe a contraint la direction à ouvrir cette négociation.

L’équipe CFDT, dont le secrétaire du comité d’entreprise européen, est à l’origine de l’idée de cette négociation et de son contenu. Le but est d’obtenir des garanties sociales face aux changements inévitables, et plus ou moins brutaux, dans la vie d’une entreprise et de ne pas laisser les salariés seuls face aux problèmes d’emploi : restructurations, mais aussi gestion prévisionnelle des emplois et des carrières, formation, employabilité.

Pour cette négociation au niveau européen, les fédérations européennes Emcef, FECIA et FEDER ont mandaté des négociateurs allemands, anglais, belges et français. Ils seront tenus à s’entendre sur la compréhension de tous les mots.