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Les négociations classifications-rémunérations finies

La dernière séance de négociation des classifications et rémunérations dans la branche des IEG s'est déroulée le 12 juillet 2004. La FCE-CFDT lance la consultation de ses adhérents et militants sur ce projet d'accord, somme toute. en demi-teinte.

La dernière séance de négociation des classifications et rémunérations dans la branche des IEG s’est déroulée le 12 juillet 2004. La FCE-CFDT lance la consultation de ses adhérents et militants sur ce projet d’accord, somme toute. en demi-teinte.

Voilà, c’est terminé ! Après une semaine de négociations et plus de deux ans de travaux en commission paritaire de branche et groupe de travail, la dernière séance de négociation des classifications et rémunérations dans la branche des industries électrique et gazière (IEG) s’est tenue le 12 juillet 2004. C’est en début d’après-midi que les employeurs ont remis la version définitive du projet d’accord collectif sur la reconnaissance et le système de classifications-rémunérations. La délégation de la FCE-CFDT a exigé un délai de signature important, afin de consulter sereinement ses adhérents et ses équipes syndicales, conformément à nos règles fédérales. Dans les prochains jours, le projet d’accord sera adressé aux militants dans une version commentée par la FCE-CFDT. A la rentrée, des séances d’information et d’explication seront organisées dans les 27 comités territoriaux de la branche. Le projet d’accord est ouvert à la signature jusqu’au 12 novembre prochain.

Un bilan en demi-teinte

On ne peut nier les avancées faites sur les voies de recours. Toutefois, il en manque sur le suivi individuel, et malgré nos revendications, le subjectif est encore trop prégnant dans la démarche. Concernant les échelons d’ancienneté, le fait de passer le nombre d’années d’ancienneté de 25 à 30 ans est un recul. Celui-ci aurait pu être atténué si le pourcentage avait avoisiné les 24 %. Cela n’est pas le cas. L’article 6 du projet d’accord portant sur les dispositions applicables aux agents statutaires en inactivité de service et aux pensionnés ne nous convient ni sur le fond, ni sur la forme. Les niveaux d’embauche au regard des diplômes ne sont pas en adéquation avec nos revendications, notamment celui des baccalauréats technologiques dont le salaire à l’embauche est inférieur à celui d’un baccalauréat professionnel. Aucune référence n’est faite dans la classification à la prise en compte de la formation professionnelle continue, ni à la validation des acquis de l’expérience.

Concernant la rémunération, la position de salaire à 2,5 % est une position d’équilibre maximale par rapport à l’architecture du projet. Equilibrée donc, mais en est-elle pour autant juste ? Enfin, nous regrettons que la majoration résidentielle n’apparaisse plus dans la formule de calcul du salaire. Nous souhaitions sa neutralisation à 25 % et non sa suppression.

Dernière remarque : la loi de février 2000, instaurant notamment la négociation collective de branche dans les IEG, précisait que toute négociation devait conforter ou améliorer les dispositions statutaires. Nous allons donc examiner globalement et objectivement ce projet afin de déterminer s’il est favorable ou défavorable aux agents des IEG.

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