Depuis 1998, aucun accord salarial n’avait été signé dans le verre mécanique, seules des recommandations patronales avaient été appliquées. Face à cet échec et à la demande des organisations syndicales, une commission paritaire mixte salaires, présidée par le ministère de l’Emploi, a été mise en place. Après plus de 2 ans, les négociations se sont soldées le 21 septembre par la signature d’un accord salarial de branche par les 5 fédérations syndicales. Les revendications de base de la FCE ont été intégrées dans l’accord : Smic du 1er juillet 2004 en pied de grille, horaire collectif de référence de 151 h 67, Salaire minimal professionnel (SMP) calculé au point de rupture 190 sur la base 100. De même, l’évolution des appointements mensuels garantis et du SMP fera l’objet de négociations dans le cadre des dispositions relatives à la négociation annuelle de branche sur les salaires. Et un bilan de branche sera à la disposition des organisations syndicales avant les paritaires salaires.
La FCE a pesé de tout son poids, en termes de revendications et de persuasion, afin d’obtenir un accord équilibré, équitable et durable pour l’ensemble des salariés de la branche