Entamées depuis plus d’un an, les négociations pour un accord santé au travail dans la branche pétrole progressent lentement. Après d’interminables discussions sur les notions de risque et de danger, toutes les parties ont enfin admis que le risque zéro n’existait pas et qu’un tel accord devait permettre d’améliorer le dispositif d’identification et de prévention des risques professionnels en matière de santé au travail.
La démarche des partenaires sociaux doit s’inscrire dans le prolongement de l’accord de branche conclu le 18 décembre 2003 sur la sécurité. Leur ambition doit être la recherche d’un niveau, le plus élevé possible, de protection pour les salariés des industries du pétrole.
Les négociateurs de la FCE-CFDT s’attachent particulièrement à l’indépendance du médecin du travail et des services de santé au travail dans le processus de prévention, ainsi qu’à la prise
en compte des salariés des entreprises extérieures, au même titre que les personnels des groupes pétroliers.