Chez Sanofi Aventis, l’activité de Recherche regroupe près de
6 000 salariés répartis sur 9 sites. Après les excellents résultats obtenus par la CFDT au printemps dernier sur les sites de Montpellier et Toulouse, les élections qui se sont déroulées courant novembre montrent que les salariés font confiance à la CFDT.
Sur le site de Labège, 4 élus sur 6 sont CFDT, et 6 sur 7 sur le site de Bagneux/Rueil/Porcheville. A Vitry, déception relative, la CFDT obtient 30 % des suffrages mais ne réussit pas à augmenter son nombre de sièges en dépit d’un collectif renforcé. Sur le site de Chilly-Mazarin qui compte plus de 1 100 salariés, la CFDT emporte 4 sièges sur 9 malgré le départ en retraite de quelques militants. Au total, sur le périmètre Recherche, la CFDT flirte avec les 50 % de suffrages exprimés loin devant les autres organisations syndicales.
Ce résultat est le fruit du travail quotidien mené dans les comités d’établissement et de la création d’un collectif soudé au sein de l’UES Recherche. Cela a permis à la CFDT de jouer un rôle essentiel dans l’ensemble des négociations induites par la fusion. Travail considérable d’harmonisation, de nombreux accords ont été négociés depuis début 2005 (instance de négociation, droit syndical, mise à la retraite prévoyant 1 contrat à durée indéterminée pour 1 départ), sans oublier les négociations liées à la fermeture du site de Romainville engagée par Aventis.
Malgré les nombreuses réorganisations liées à la fusion, les effectifs de la Recherche sont en augmentation. Un nouvel établissement sera ouvert à Massy en 2006. Autant de terres de conquête où le travail de développement doit être la priorité de l’équipe locale, avec l’appui des délégués syndicaux centraux et du Syndicat Chimie Energie Ile-de-France. Déjà le site de Strasbourg, de 100 salariés, a réussi à doubler son nombre d’adhérents dans un contexte historique de faible syndicalisation. Des raisons d’espérer pour l’équipe CFDT qu’il faut féliciter pour les résultats déjà engrangés.