Le 2 septembre dernier, le Syndicat Chimie Energie Maine Anjou organisait à Saumur, une journée d’information et de réflexion autour de la problématique des restructurations. Cinquante militants, issus de 21 sections syndicales d’entreprise, avaient répondu à l’invitation. Preuve s’il en fallait une, de leurs attentes fortes en matière de formation, d’échanges de pratiques, ou de soutien concret, pour traiter de ces questions.
La présentation du Guide des restructurations, réalisé par l’association Idéforce, a permis d’examiner les différentes étapes des restructurations. Avec l’aide d’un intervenant du cabinet d’expertise Syndex, le plan de sauvegarde de l’emploi et les accords de méthode ont aussi été décortiqués en termes juridiques et de pratiques syndicales.
S’il n’est pas de modèle unique de restructuration, si le phénomène est donc bien à appréhender au cas par cas, pour autant à chaque fois l’enjeu principal pour les syndicalistes que nous sommes est l’anticipation et la capacité à conduire un projet adéquat, qu’il soit alternatif ou d’accompagnement. Il est aussi nécessaire de cibler le bon interlocuteur, chose peu facile quand les décideurs et les lieux de décision sont souvent mal identifiés.
Et puisqu’aujourd’hui la mondialisation des entreprises est devenue réalité, l’action syndicale se doit d’être complémentaire à tous les niveaux. Elle doit être coordonnée du niveau territorial jusqu’au niveau mondial. Pour ce faire, la fédération produit des analyses sectorielles économiques. Elles permettent aux équipes syndicales de repérer les tendances lourdes des évolutions des industries du champ fédéral de la FCE-CFDT. De son côté, l’Emcef, Fédération européenne de l’Energie, de la Chimie et des Mines, œuvre pour la création d’un espace européen de dialogue sectoriel pour chacun des secteurs d’activité, et fait le lien avec la fédération mondiale, l’Icem.
