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?Une première analyse des accords de GPEC

Dans un rapport rendu public en mars dernier, la Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle dresse un premier bilan des accords signés en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC)

Dans un rapport rendu public en mars dernier, la Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle dresse un premier bilan des accords signés en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC).

En 2005 et 2006, 65 accords de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ont été signés. Selon un rapport rendu public en mars dernier par la Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle.

Tous ces accords ont été signés dans des entreprises de plus de 300 salariés, ou appartenant à des groupes de plus de 300 salariés. Aucun d’entre eux n’a donc été conclu dans une entreprise non soumise à l’obligation de négocier tous les trois ans la GPEC.

Pour ce qui est de leurs signataires, la CFDT arrive en tête avec 63 % des accords signés (CGT 54 %, CFE-CGC 51 %, FO 46 % et CFTC 35 %). 41 % des accords ont été signés par toutes les organisations syndicales présentes.

En termes de contenu, ces accords sont divers et variés. Plus de 50 % d’entre eux organisent la mobilité interne ou externe sous des formes diverses : mise en place d’une antenne emploi, aide au déménagement, prime d’installation, aide au conjoint pour trouver un emploi, versement d’une prime différentielle pour compenser la perte de salaire, etc. 43 % des accords signés traitent des départs volontaires (modalités, logistique, financement). Si en 2005, la majorité des accords les abordait, les accords signés en 2006 en parlent, mais moins. 43 % traitent de la formation : organisation de formations qualifiantes ou de reconversion, passeport-formation, utilisation du droit individuel de formation. 45 % traitent des entretiens professionnels, mais seulement 25 % actent que les salariés pourront bénéficier d’un bilan de compétences. 40 % incluent la question des seniors (tutorat, départs anticipés en retraite, rachat de trimestres manquants pour la retraite, passage à temps partiel avec abondement en rémunération de la part de l’employeur, etc.). 31 % prévoient d’élaborer une cartographie des métiers. 25 % abordent la création ou la reprise d’entreprises. Enfin, 25 % des accords signés instituent un groupe ou une commission spécifique de suivi de l’accord.

En 2007, le nombre d’accords conclus devrait augmenter, puisque la date butoir pour engager des négociations dans les entreprises de plus de 300 salariés est fixée au 18 janvier 2008. L’analyse des accords signés en 2007 devrait donc être riche d’enseignements.

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