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Voter le 7 juin, c’est faire vivre la démocratie

Les prochaines élections au Parlement européen du 7 juin se situent dans un contexte de crise financière, économique et sociale mondiale, qui traduit les excès du capitalisme. En Europe, l’euro a permis un cadre monétaire qui se révèle être un pôle de stabilité important...

Les prochaines élections au Parlement européen du 7 juin se situent dans un contexte de crise financière, économique et sociale mondiale, qui traduit les excès du capitalisme. En Europe, l’euro a permis un cadre monétaire qui se révèle être un pôle de stabilité important. Cela démontre ainsi la place que l’Union Européenne (UE) peut et doit prendre dans la mondialisation.

Pourtant les réponses apportées par l’UE ces derniers mois n’ont pas fait apparaître une politique de relance coordonnée et ambitieuse. Continuer dans cette voie, c’est prendre le risque de voir les intérêts nationaux se renforcer au travers de dispositifs protectionnistes, c’est abandonner le projet européen de Monet, Schumann…
L’UE doit tirer les leçons de cette crise et établir en son sein de nouvelles règles financières et de normes comptables. Elle doit aussi développer une politique fiscale harmonisée, évitant ainsi la concurrence interne sur le dos des citoyens et des travailleurs.

Elle doit s’orienter vers un modèle de croissance durable. Un tel changement politique implique, en outre, une nouvelle stratégie européenne en matière de politique industrielle. Elle doit reposer sur l’innovation, la recherche et développement, mais aussi sur des politiques de relance sectorielles coordonnées (automobile, énergies renouvelables, chimie, …). Le changement climatique doit être pris comme une ambition et non comme une contrainte. L’UE doit elle-même donner l’exemple aux entreprises, notamment par des dispositifs incitatifs.

Une politique de l’emploi doit accompagner ces démarches. Aider les entreprises à soutenir l’emploi dans cette période de crise, soutenir les secteurs fragilisés. Dans le même temps, l’UE doit donner les moyens aux organisations syndicales d’anticiper les restructurations. Cela nécessite de revoir la gouvernance des entreprises, la gestion des risques et les relations avec toutes les parties prenantes.

Pour relever ces défis, le Parlement européen a un rôle essentiel de décision et d’impulsion. Il l’a démontré en modifiant les propositions de la Commission concernant par exemple la directive Bolkenstein ou encore celle sur le temps de travail. D’autant plus que 80 % des textes européens sont transposés dans les droits nationaux.
C’est pourquoi le vote du 7 juin est important. S’abstenir, c’est subir les choix décidés par d’autres. Voter le 7 juin, c’est donc peser démocratiquement pour les choix futurs en Europe et en France. La démocratie est un bien précieux. Nous avons tous la responsabilité de la faire vivre. Cela commence par le vote.

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