La FCE-CFDT a signé le 6 mars 2009 l’accord salarial sur les minima professionnels dans le Vitrail. Depuis le 7 mai 1997, il n’y a pas eu d’accord possible dans cette branche. Seules des recommandations patronales ont été proposées aux entreprises. Le 6 mars dernier, une ultime rencontre a eu lieu avec la chambre patronale et a abouti à un accord. La détermination de la FCE a payé et va ainsi permettre de récompenser les salariés malgré les difficultés économiques du secteur. Pour la FCE, ces nouvelles dispositions sont le résultat d’un compromis acceptable.
A partir du 1er mars 2009, le nouveau salaire hora ire est fixé à 8,95 ?, la valeur du point complémentaire est fixée à 6,50 ? pour chaque coefficient. Pour 151,67 heures, le salaire mensuel est de 1357,45 euro pour le coefficient 130 (1er coefficient), 1519,85 euro pour le 155, 1649,95 euro pour le 175…
Il a également été négocié le nombre de jours indemnisés par l’employeur lors de maladies ou d’accidents, hors maladie professionnelle ou accident du travail. Les trois premiers jours ne donnent plus lieu à une indemnisation par l’employeur. En contrepartie, à partir du quatrième jour, pour les salariés comptant au moins une année d’ancienneté dans l’entreprise, la différence entre l’appointement du salarié et les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale est prise en charge par l’employeur pendant 45 jours au lieu de 30 actuellement.
L’ensemble des organisations syndicales et la chambre patronale ont également souligné leur volonté de rénover la Convention collective nationale (CCN) du Vitrail pour se rapprocher des dispositions de la CCN des Céramiques d’art qui, sur de nombreux points, est plus avantageuse.
Une prime de vacances a aussi été actée dans la convention collective. Pour en bénéficier, le salarié doit obligatoirement prendre ses congés. Cette prime de vacances est égale à 20 % du montant de l’indemnité de congés, calculée sur quatre semaines. Elle est versée en plus de l’indemnité de congés payés, avant la prise de congés. Elle est également versée si le salarié est licencié pour raison économique.
Cet accord, qui devrait être signé par l’ensemble des organisations syndicales, fera l’objet d’une demande d’extension en urgence auprès du ministère du Travail.
La FCE-CFDT continuera de défendre les intérêts collectifs et individuels et des salariés.