Le harcèlement sexuel et les agissements sexistes dans les relations le travail ne sont pas des phénomènes marginaux. Ces violences, peu dénoncées, peu exprimées, concernent particulièrement les femmes. 

Le résultat des études menées sur ce thème est accablant : au cours de sa vie professionnelle, 1 femme sur 5 est confrontée à du harcèlement sexuel, 70 % des cas ne sont pas dénoncés auprès de l’employeur (étude IFOP de 2018). Les victimes se dirigent souvent  vers des personnes extérieures à l’entreprise, peu vers les syndicats. Pourtant, la lutte contre les violences faites aux femmes au travail est l’une des priorités de la CFDT, qui mène des actions depuis plus de 50
ans, pour que cessent les violences faites aux femmes. La CFDT a oeuvré sans relâche pour que le harcèlement sexuel soit légalement défini dans les années 1990, pour que la lutte contre les agissements sexistes soit codifiée. Pour que ces questions soient prises en charge au sein des entreprises, nous devons donc y développer une pratique syndicale de prévention et de négociation. 

Lever le tabou et les non-dits sur le harcèlement sexuel, et les agissements sexistes. Saisissons-nous des dispositions légales et de la mise en place, depuis le 1er janvier 2019, du référent violences sexuelles et sexistes du CSE. Pour la FCE, être référent, c’est démontrer notre implication dans la prévention et la défense des salariés victimes de tels agissements à travers une prise en charge syndicale efficace. 

Aussi, le module de formation «Référent des agissements violences sexuelles et sexistes » à destination des syndicats est prêt. Des dates de sessions de formation vous seront proposées à la rentrée.