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Vers la création d’un Comité sectoriel du Verre

Le 27 avril dernier, lors du Comité de dialogue social de l’Emcef, notre fédération européenne, l’ensemble des affiliés présents, dont la FCE-CFDT, a adopté le projet de création d’un comité de dialogue social sectoriel pour l’industrie du Verre.

Le 27 avril dernier, lors du Comité de dialogue social de l’Emcef, notre fédération européenne, l’ensemble des affiliés présents, dont la FCE-CFDT, a adopté le projet de création d’un comité de dialogue social sectoriel pour l’industrie du Verre. Une nécessité, pour que les grands défis qui sont posés aux entreprises du secteur et à leurs salariés puissent être abordés par les partenaires sociaux.

La situation économique et industrielle de l’industrie verrière, face aux évolutions à venir et à un contexte social dégradé dans ces secteurs d’activité, nécessite en effet le renforcement du dialogue social à l’échelle européenne. L’ensemble des salariés de cette industrie doit pouvoir anticiper, dans les meilleures conditions, les challenges à relever pour construire un avenir durable en Europe.
L’industrie verrière se décompose en plusieurs filières industrielles qui répondent chacune à des problématiques différentes, selon les marchés « clients » auxquels elles se référent. Si les filières du Verre plat et de l’Isolation connaissent une croissance notable de leur production, les filières des Bouteilles et du Verre technique évoluent, elles, dans une conjoncture plus difficile. Quant aux filières de la Cristallerie et des Arts de la table, elles sont quasiment en crise permanente.

Une industrie qui doit aussi faire face à de multiples enjeux environnementaux, comme l’efficacité énergétique du vitrage et des fibres isolantes, le dispositif Reach, les emballages et les déchets, etc. L’innovation et le marketing sont donc des défis majeurs à relever dans les différentes filières d’activité. Le coût des matières premières et le prix de l’énergie doivent aussi mieux être régulés. Pour cela, une réelle politique énergétique européenne doit être mise en place avec les filières de production, pour ne pas pénaliser les entreprises et l’emploi. Et une politique active de l’emploi doit être mise en place qui prenne en compte la formation professionnelle, la gestion des compétences, la reconnaissance des savoir-faire, les salaires et les qualifications, les organisations et les conditions de travail, la santé et la sécurité.

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