Les membres du Comité National de la Branche (CNB) verre se sont réunis les 8 et 9 juin 2011. Ils ont abordé le développement et la syndicalisation dans la branche et ont continué leurs travaux sur la pénibilité. L’approche des militants verriers lors de la dernière rencontre avait consisté à prendre en compte les questions du développement durable de façon à ce qu’elles soient investies par les équipes syndicales des six conventions collectives du secteur.
Cette approche avait permis de valider la pénibilité comme axe central pour les métiers du verre. Un sujet classique de l’action syndicale mais travaillé en croisant l’ensemble des dimensions du développement durable : économique, sociale, sociétale et environnementale. L’objectif est de présenter un cadre général qui permette aux militants du verre de construire une approche adaptée aux différentes CCN et d’engager la définition de plans d’actions.
Pour avancer vers ce cadre général, des tableaux ont été remplis par les membres du CNB, articulant la nature des problèmes de pénibilité, les dimensions développement durable impactées, et les parties prenantes à mobiliser. Un travail préalable a également été fait par les équipes : recensement et travail sur les documents « direction » dans lesquels il y a des engagements ou accords de l’entreprise en matière de développement durable et qui peuvent concerner le sujet de la pénibilité.
Ces dernières années, la branche verre avait axé le développement durable sur le recyclage du verre. Début 2011, un état des lieux a été fait par les membres du CNB sur l’ensemble des six CCN et il concerne le plomb, le bruit, la sous-traitance et la pénibilité. Les verriers ont choisi de prioriser la pénibilité car ils la vivent au quotidien, avec des métiers qui changent et qui évoluent. Avec quels moyens et de quelle manière on décide de contrer la pénibilité, et comment on aide les salariés à évoluer au niveau de leur carrière ? C’est là le défi. Ce sont les questions que se sont posées les membres du CNB verre. Plusieurs plans d’actions (réparation et prévention) et pistes de solutions ont été amorcés. Ils vont se concrétiser avec l’aide des membres du bureau, lors de la prochaine rencontre prévue en octobre