Les organisations syndicales ont rencontré à deux reprises la chambre patronale de l’Union des métiers du verre (UMV) pour négocier les salaires. Le 11 février et le 3 mars 2011, mais depuis c’est le silence. Pour la FCE, pas question d’en rester là !
La première rencontre a marqué l’ouverture de la négociation avec Jean-Claude André, le nouveau président de la chambre patronale. Début mars, il avait accepté la plupart des propositions de la FCE-CFDT : le smic en pied de grille, 1366 ? au coefficient 125, 1438 ? au coefficient 190, 1889,35 ? au coefficient 295, 5276 ? au 660. La revalorisation de la prime d’ancienneté de 3 %, la prime de panier fixée à 1,5 fois le minimum garanti légal soit 5,04 ?. La chambre patronale avait pris un engagement pour la mise en place de l’ensemble de ces mesures au 1er mars 2011. En outre, elle s’était engagée à faire une recommandation auprés de l’ensemble des entreprises afin que les Négociations Annuelles Obligatoires portent bien sur l’ensemble de la grille conventionnelle des salaires de branche. A cela s’ajoutait l’engagement des parties prenantes à négocier sur la mise en place d’une prévoyance capital décès/rente éducation avec une participation de l’employeur.
Et depuis, lettre morte, plus de nouvelles de la chambre patronale de l’Union des métiers du verre. Pourtant dans ce secteur d’activité qui a été fortement touché ces deux dernières années, la FCE considère qu’il est indispensable de redonner du pouvoir d’achat aux salariés et de redonner vie au dialogue social de branche. La fédération a envoyé un courrier à la chambre patronale pour rappeler sa volonté et sa détermination à voir aboutir les négociations en cours sur les rémunérations dans la branche professionnelle. La FCE demande également que s’ouvrent rapidement des négociations sur l’amélioration des conditions de travail et la reconnaissance de la pénibilité, la mise en œuvre d’une vraie politique de santé et de sécurité et l’application de l’accord européen sur la silice cristalline. Cela permettra aux salariés de la branche de travailler dans de bonnes conditions et de ne plus atteindre l’âge de la retraite usés par le travail comme cela arrive trop souvent aujourd’hui.
La FCE-CFDT pèsera de tout son poids, avec les adhérents, les salariés, pour que les négociations avec l’Union des métiers du verre aboutissent et pour obtenir de véritables avancées dans les négociations à venir.