Suite à l’augmentation du Smic au 1er juillet 2012, les 4 premiers coefficients de la grille salariale de l’UMV se sont trouvés au-dessous du Smic.
A la demande de la FCE, une rencontre a eu lieu entre le nouveau président de la chambre patronale et les organisations syndicales. L’objectif était de revaloriser l’ensemble de la grille, en plaçant a minima tous les coefficients au-dessus du Smic, et de rapprocher cette grille de celle du Chalumeau Mécanique, afin d’aboutir à une seule et unique grille pour ces deux conventions collectives.
Après plusieurs heures de négociations, au prétexte des difficultés rencontrées par les entreprises du secteur, la chambre patronale a proposé que les 5 premiers coefficients soient juste au-dessus du Smic… Et rien de plus, donc, pour les 17 autres coefficients ! C’est inacceptable !
En 2011, l’ancien président écrivait : « il faut être attentif au milieu de la grille car dans les PME, les salariés sont souvent multitâches et les techniciens sont qualifiés ». Il disait également : « une négociation sur la prévoyance décès est envisageable sur la base d’un plancher de prestations avec participation de l’employeur »…
Aujourd’hui, force est de constater que la chambre patronale ne tient pas ses engagements. L’inflation n’est pas prise en compte, la hiérarchisation entre chaque coefficient n’est plus respectée et les négociations au sujet de la prévoyance ne sont plus à l’ordre du jour.
Pour la FCE-CFDT, la chambre patronale doit se ressaisir au plus vite si elle veut éviter notre intervention auprès du ministère. Il est temps de redonner du pouvoir d’achat aux salariés et de redonner vie au dialogue social de branche.