Les coordonnateurs syndicaux centraux du groupe Saint-Gobain se sont réunis le 9 avril 2013 pour faire le point sur le déploiement de l’accord de prévention du stress au travail du 9 novembre 2010 au sein du groupe. Un questionnaire adressé à toutes les activités et reprenant les principales dispositions (diagnostic et plans d’actions) de l’accord a permis de faire ressortir des initiatives marquantes et des points de progression. 83 sociétés ont répondu à cette enquête, soit près de 60% des effectifs. Toutes ont présenté l’accord devant les IRP (Institutions Représentatives du Personnel) et ont mis en place des sessions d’appropriation de l’accord, aussi bien pour les managers que pour les membres du CHSCT. Les principaux facteurs de stress qui ressortent sont les demandes contradictoires, la non-participation aux décisions, la non-reconnaissance des résultats atteints, la pression temporelle, la charge quantitative, l’incertitude vis-à-vis de l’avenir, et la justice organisationnelle.
Dans beaucoup de sociétés du groupe, les plans d’actions sont en cours d’élaboration. Sauf pour Verallia (secteur emballage) où, d’ores et déjà, des initiatives d’amélioration du bien-être au travail sont mises en place : conciergerie, crèches, télétravail, aménagement d’horaires, et la prise en compte de l’équilibre vie professionnelle / vie privée.
L’accord cadre du groupe Saint-Gobain relatif à la prévention du stress au travail signé par les organisations syndicales du groupe dont la CFDT s’est inscrit dans la suite de l’accord national interprofessionnel du 8 juillet 2008 sur le stress au travail. Il a rendu obligatoire, dans toutes les entreprises du groupe, une méthodologie d’identification et d’analyse des facteurs de stress au travail, ainsi que la mise en œuvre et le suivi d’un plan d’actions à la suite de ce diagnostic, pour prévenir et éliminer les sources de stress au travail.
10 propositions avaient été retenues pour améliorer la santé psychologique au travail, dont la qualité des relations sociales et de travail, la qualité du contenu du travail, la qualité de l’environnement physique du travail, la qualité de l’organisation du travail, accompagner les salariés en difficulté, et la conciliation entre vie au travail et vie hors travail.
La prochaine étape, d’ici la fin de l’année, sera de faire le point en particulier sur le plan d’actions.