Le dernier CNB de la mandature a eu lieu à la fédération, les 19 et 20 mai. Une fois de plus, cela a été une réussite, avec une quinzaine de militants présents, malgré les grèves de la SNCF. Lors du traditionnel tour de table, il est ressorti que la tendance de l’activité verrière en France se concrétise plutôt par une hausse. Irons-nous vers un beau temps annoncé ?

La FCE-CFDT a anticipé et mis à l’ordre du jour de ce CNB une analyse des métiers verriers, de l’évolution du marché économique et social avec Syndex. Un long débat s’est instauré avec les militants. L’objectif pour la fédération est de mettre en place un cahier revendicatif, investir à nouveau le terrain et prendre toute notre place dans les négociations d’entreprise ou dans les paritaires. Aussi bien dans le cadre de la loi Rebsamen, avec les informations/consultations, la surveillance des orientations stratégiques, les niveaux emplois et la formation… Nous avons aussi la volonté d’être acteur dans les négociations sur les conditions de travail, le temps de travail, la qualité de travail et les emplois sexués.

Il en ressort également que nous devons défendre l’industrie, avec la difficulté d’une politique d’actionnariat et donc peu de politique durable, comme chez Arc, entreprise toujours sur le fil du rasoir, ou chez SGD Pharma, vendue cette année à un fonds de pension chinois. Des inquiétudes existent aussi sur l’avenir de SGD parfumerie, avec une baisse importante des volumes.

Les fonds de pension investissent également dans la cristallerie, où nous avons déjà subi la fermeture de Bayel, filiale de DAUM, avec un travail de reclassement interne. Chez Cookware comme Arc International, la production a augmenté avec un très gros marché d’IKEA. Malheureusement, nous avons souligné un cahier des charges tellement serré qu’il ne permet aucun bénéfice. Là aussi, quelles sont les stratégies d’entreprise ? Pour la FCE-CFDT et ses équipes, c’est comprendre, analyser, proposer pour nous développer au service des salariés.