Dès l’ouverture des négociations sur la formation professionnelle continue (FPC) dans le verre mécanique, la FCE-CFDT a rappelé la situation économique de l’industrie du verre, et notamment les dernières actualités d’Arc International, BSN Glasspack et Glaverbel. Dans ce contexte de restructurations permanentes, d’instauration de nouvelles organisations de travail, de création de nouveaux métiers, de renforcement de l’individualisation et de la responsabilisation des salariés, la FPC devient un enjeu majeur pour la sécurisation des parcours professionnels.

En s’appuyant donc sur les réalités de la branche, la FCE a revendiqué la création d’un observatoire prospectif des métiers et des qualifications et d’un organisme paritaire collecteur agréé, la mise en place d’un droit individuel de formation (DIF) pendant le temps de travail avec une amélioration de la dotation horaire, une meilleure souplesse du contrat de professionnalisation intégrant les publics concernés, la durée et l’amélioration de la rémunération, une période de professionnalisation qui permette l’accès à la qualification aux publics peu bénéficiaires de formation dont les femmes, des plans de formation qui relèvent de la logique de responsabilité de l’employeur, des actions de formation qui se déroulent pendant le temps de travail.

La FCE a aussi insisté sur l’entretien professionnel pour qu’il n’y ait aucune confusion possible dans l’utilisation du DIF et du plan de formation, ni entre évaluation et formation professionnelles même si l’une peut avoir une incidence sur l’autre. Elle a enfin rappelé toute l’importance qu’aura la Commission paritaire nationale pour l’emploi dans cette nouvelle organisation de la FPC.
L’approche de la FCE a reçu un écho favorable de l’ensemble des partenaires sociaux, tant syndicaux que patronaux. La suite des négociations aura lieu le 14 juin prochain.