Après trois séances de négociation et une quatrième pour la relecture du projet d’accord envoyé par la Fédération patronale du verre mécanique, la FCE-CFDT a signé l’accord sur les salaires minima pour le verre mécanique. Celui-ci reprend la structuration de celui de 2014.
D’une part, l’accord met le 1er coefficient au niveau du Smic et garantit des écarts planchers de 0,6% pour les six premiers coefficients pour l’année 2015. D’autre part, le salaire minimal professionnel (SMP) est réévalué à 4,52€ soit une augmentation de 0,6%. Ce SMP entre dans le calcul de différentes primes de la convention collective et a donc des conséquences directes pour les salariés du verre mécanique.
Enfin, et comme en 2014, il prévoit une augmentation progressive pluriannuelle des écarts planchers entre les premiers coefficients.
L’accord sera applicable à partir du 1er juillet 2015. Actuellement, une organisation est signataire avec la CFDT, ce qui représente plus de 30% des voix. Les autres organisations syndicales ont fait savoir qu’elles se réservaient la possibilité de s’y opposer. La fédération patronale a signifié que si l’accord est frappé d’opposition, la recommandation sera d’un niveau inférieur à ce qui a été obtenu dans le cadre de l’accord. Il serait dommageable de pénaliser les salariés, en particulier pour ceux qui ont des petits salaires.
En résumé, l’accord prévoit des augmentations allant de +0,5% pour les coefficients du haut de grille et de 0,84% à 1,32% pour le bas de grille. Dans le contexte économique et au regard de l’inflation actuelle, la CFDT a pris ses responsabilités en signant l’accord.