Les 14 et 15 mars derniers, les verriers se sont réunis à Paris pour leur premier comité national de branche de l’année 2018. Une quinzaine de militants étaient présents pour échanger sur l’actualité de la branche, avec une large place au développement.
En ce début d’année, l’actualité des comités territoriaux et des sections syndicales tourne principalement sur les négociations salariales et la mise en place du comité social et économique (CSE). La situation économique au niveau de l’industrie du Verre s’améliore et, par conséquence, facilite les NAO dans les entreprises, avec des résultats plutôt satisfaisants. Par contre, les militants sont inquiets pour les élections qui arrivent, et la mise en place du CSE. Les responsables fédéraux ont insisté sur la nécessité de négocier des accords sur le dialogue social, et ce avant les accords préélectoraux, partout où ce sera possible.
Un temps important de ce CNB a été dédié au développement. Les résultats confédéraux, et plus particulièrement ceux des fédérations industrielles, ne sont pas bons, y compris ceux de la FCE et de la branche Verre. Des actions sont menées, certaines sections se développent et d’autres se créent, mais cela reste insuffisant. Il y a trop de départs et pas assez d’arrivées ! La pyramide des âges est élevée. Ces prochaines années, de nombreux militants vont partir à la retraite, il y a urgence à faire adhérer des jeunes. Les militants présents se sont engagés à porter le débat dans leur syndicat et à s’inscrire dans la semaine du Développement fédéral de juin. Des actions sont d’ores et déjà programmées avec les syndicats Nord Aquitaine et Littoral Nord.
En clôture du CNB, et dans la continuité du précédent débat, Emmanuel Terrier, chargé de mission auprès des cadres, a sensibilisé le CNB au développement des cadres dans les sections. Dans l’industrie du Verre, la majorité des adhérents sont ouvriers ou agents de maîtrise, et peu sont cadres. L’enjeu est donc majeur en termes de représentativité et d’adhésion afin de se développer. Pour cela, il nous faut en débattre dans les sections syndicales, l’expliquer à nos adhérents et aux salariés, communiquer en direction des cadres, qui sont des salariés comme les autres.