Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

VERRE Arc International : Une lueur d’espoir

Né à Arques en 1825, près de Saint-Omer dans l’Audomarois (Pas-de-Calais), Arc International a compté jusqu’à 12 000 salariés en 2004. L’entreprise verrière y emploie aujourd’hui 5 600 salariés...

Né à Arques en 1825, près de Saint-Omer dans l’Audomarois (Pas-de-Calais), Arc International a compté jusqu’à 12 000 salariés en 2004. L’entreprise verrière y emploie aujourd’hui 5 600 salariés. Des difficultés financières considérables ont amené la direction à rechercher des nouveaux investisseurs.

Plus d’un an de négociations. En septembre 2013, la famille Durand propriétaire fondatrice et historique de l’entreprise nomme Patrick Puy « redresseur d’entreprise comme par exemple Moulinex ! » à la tête de l’entreprise avec pour mission de trouver un 
actionnaire pour redresser le groupe contraint par son endettement.

En septembre 2014, Arc International annonce entrer en négociations exclusives avec HIG, un fonds d’investissement pour lequel a travaillé Patrick Puy. En octobre 2014, HIG abandonne et, contre toute attente, PHP, un autre fonds d’investissement, débouté dans un premier temps revient dans le jeu avec une offre plus axée sur le développement industriel.

Tout s’est accéléré en ce début d’année 2015. PHP propose d’investir 60 millions d’euros et les banques ont accepté d’effacer 80% des dettes de l’entreprise. 

Dans le même temps les organisations syndicales ont négocié en moins d’un mois un plan de sauvegarde de l’emploi avec fin janvier un accord majoritaire. Ce plan prévoit la suppression de 550 emplois sachant que la nouvelle direction propose la création de 200 postes en production. Le premier repreneur HIG proposait plus de 1800 départs en retraite dans le cadre d’un plan amiante soutenu par les syndicats. PHP a exigé des syndicats le renoncement au classement de l’usine d’Arques en site amiante. Après négociations, les syndicats ont accepté cette condition. Devant l’importance des décisions à prendre, la sauvegarde de cette entreprise verrière 
historique dans le nord et l’enjeu du maintien de plus de 5000 emplois, la section CFDT de l’entreprise a réuni ses adhérents qui ont validé majoritairement le plan de sauvegarde dans des conditions difficiles, une lueur d’espoir.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend