Les militants du comité national de la branche (CNB) verre sont à nouveau venus en force les 12 et 13 février 2014 à Paris. Vingt-trois membres de plus en plus inquiets pour l’avenir du verre en France. Le contexte économique continue de se dégrader en 2014. Et les situations sociales ne s’améliorent pas : gel des salaires, chômage partiel, suppressions d’emplois. Trouver des pistes d’actions syndicales visant précisément à préserver les emplois verriers en France s’avère difficile. C’est pourtant ce à quoi s’attache le CNB. Il commence par faire un bilan de notre mobilisation nationale du 13 décembre dernier pour rencontrer les chambres patronales du verre. Les diagnostics patronaux pointent majoritairement la lourdeur des charges sociales sur les salaires dans ces industries de main d’œuvre, et la concurrence des pays à bas coûts et bas salaires, ainsi que l’absence de débouchés pour les produits, là où les secteurs clients du verre sont eux-mêmesen difficulté : bâtiment, automobile. Leurs propositions visent à rétablir la compétitivité des entreprises et à favoriser l’insertion professionnelle, principalement par la baisse du coût du travail. Certains font du lobbying européen pour éviter une régle-mentation trop défavorable. D’autres mettent l’accent sur le renforcement de la qualité. Les revendications CFDT visent à trouver une autre stratégie industrielle que la seule réduction des coûts salariaux. L’idée d’organiser des assises du verre est lancée. A creuser au prochain CNB en mai.