La FCE-CFDT a participé à l’université d’été de la CFDT, dont thème général était le progrès social au XXIe siècle. Une problématique qui se pose dans un contexte économique et politique qui résiste, mais reste fragile.
Dans un premier temps, le progrès social actuel se positionne dans une histoire plus large que celle du XXe siècle, notamment par l’arrivée des nouvelles technologies et par l’évolution des sociétés dans le monde. Qu’attendons-nous du progrès, aujourd’hui ? Les indicateurs de progrès sont-ils toujours d’actualité compte tenu des nouvelles contraintes environnementales, démographiques et économiques ?
Ensuite, notre rôle dans la société nous conduit à nous poser la question de la place du travail et de l’emploi, principalement vis-à-vis du progrès technologique. Le travail est-il dans une phase de déclin ou de renouveau ? L’apparition de nouveaux statuts, de nouveaux types d’emploi nous oblige à nous projeter dans un monde du travail qui sera foncièrement différent, tant dans ses formes de contrats que dans les évolutions professionnelles nécessaires tout au long de la vie.
La 3e table ronde a permis de mesurer la différence entre l’universalité des droits de l’homme et l’universalité de son application. La CFDT réaffirme qu’il est nécessaire de poursuivre son action pour que le progrès profite à tous. Cela nécessite de s’interroger sur les aspirations individuelles et collectives.
Au cœur de nos valeurs, la solidarité est aussi réinterrogée. Quels sont les facteurs qui vont l’influencer dans les années à venir ? Quel risque de délitement des liens sociaux et de renforcement de l’individualisme ? Il faut poursuivre sa recherche de connaissance tout en veillant à ce que ses applications ne mettent pas en péril les fondamentaux sur lesquels nous avons construit notre société : respect des libertés, solidarité, égalité des chances.
Enfin, les militants se sont penchés sur les caractéristiques et le rôle des territoires ainsi que sur leur articulation. Le rôle de l’Etat se recompose, et de nouveaux acteurs de décisions et d’influence voient le jour. Pour la CFDT, les citoyens doivent rester acteurs du changement. C’est en observant avec lucidité et sans dogme que nous pourrons réfléchir aux actions à conduire pour un monde plus juste et une société qui avance sans laisser personne en marge du progrès.