La commission paritaire de l’Union des métiers du verre (UMV) du 27 septembre, n’a malheureusement été que la répétition de la séance du mois de juin dernier. Alors que les employeurs avaient pris l’engagement d’effectuer deux études en matière de prévoyance (l’une sur le capital décès invalidité, l’autre sur l’incapacité), rien n’a été fait. Rappelons que l’ensemble des partenaires sociaux, employeurs y compris, avaient intégré un avenant prévoyance dans la convention collective nationale (CCN) de l’UMV et s’étaient laissés un délai de deux ans pour la négociation. Mais ce délai arrive à son terme… Autant dire que les employeurs ont bien du mal à engager de véritables négociations !

La FCE-CFDT voit pourtant la négociation sur la prévoyance comme une des priorités de la jeune CCN. Elle aura une fois de plus rappelé aux employeurs tout l’intérêt d’un système de prévoyance qui permet de fidéliser les salariés de l’entreprise, d’attirer des compétences extérieures, et d’améliorer la rémunération globale par un dispositif moins contraignant que la rémunération principale.

Quant à la formation professionnelle continue (FPC), aussi à l’ordre du jour de cette commission paritaire, le même scénario se profile. Les employeurs n’ont pas a priori la volonté de faire mieux que la loi.

Si les négociations cependant n’aboutissaient pas sur ces deux sujets, la CCN serait mise en danger.