Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

Une réforme de la fiscalité pour plus de justice sociale

Même si personne n’aime payer des impôts, la fiscalité est essentielle à notre société, pour financer les services publics et assurer la solidarité entre les citoyens...

Même si personne n’aime payer des impôts, la fiscalité est essentielle à notre société, pour financer les services publics et assurer la solidarité entre les citoyens. Cependant cette solidarité n’est pas totalement assurée par le régime fiscal actuel. Pour la CFDT, une réforme de la fiscalité est donc urgente et nécessaire. Elle en avance les contours dans son avant-projet de résolution du congrès de Lyon.

Pour redonner du sens à l’impôt, pour retrouver chez nos concitoyens un assentiment à l’impôt, il faut une réforme de la fiscalité juste et solidaire, qui dégage aujourd’hui les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de notre société sans hypothéquer l’avenir de nos enfants et petits-enfants. 

Aujourd’hui, la fiscalité a été allégée sur les plus hauts revenus et l’effort n’est donc pas uniforme pour tous avec une imposition disproportionnée des classes moyennes. Dans l’avant-projet de résolution confédéral, « pour rééquilibrer les prélèvements obligatoires entre catégories de revenu, la CFDT revendique la création d’une nouvelle tranche d’imposition à 50% qui s’appliquerait aux plus hauts revenus. »

La solidarité de la fiscalité s’exerce non seulement sur les revenus du travail mais également sur d’autres sources de revenus, tels que les revenus du capital qui concernent principalement les ménages les plus aisés et améliorent d’autant leur pouvoir d’achat. Toujours dans un souci de solidarité et de rééquilibrage, « la CFDT demande la réintégration des revenus du capital dans l’assiette de l’impôt sur le revenu ».

La question des patrimoines doit nous interpeller car ils sont très inégalement répartis et peuvent générer des gains exceptionnels accentuant les inégalités et la fracture sociale. « En France, les 10% les plus riches possèdent la moitié du patrimoine total, les 1% les plus riches en possèdent un sixième. La CFDT revendique donc une plus grande progressivité du barème de l’imposition des successions afin de taxer plus fortement les plus gros héritages. » Cette taxation supplémentaire fera l’objet d’un débat au congrès confédéral. L’objectif serait de l’affecter au financement de la perte d’autonomie. Actuellement, seuls ceux qui ont les moyens peuvent se financer une aide à domicile ou un établissement spécialisé, ce qui met certaines familles dans une difficulté financière et émotionnelle extrême, une évolution est donc nécessaire et urgente. 


Pour la FCE-CFDT, l’impôt doit financer la solidarité entre les citoyens et l’effort fiscal doit être mieux réparti pour plus de justice sociale.

À LIRE AUSSI

Le parcours militant / parcours gagnant comment la FCE-CFDT décide d’accompagner ses militants
Send this to a friend