A la suite de la revoyure des salaires au sein des entreprises de la Production et de la Transformation du papier, à hauteur de 3 à 4% pour ce dernier semestre 2022, l’ensemble des organisations de la branche se sont réunies, le 16 septembre, pour trouver une issue après leur échec lors de la négociation, en juillet dernier.

La FCE-CFDT, pleine d’espoir et de détermination pour la négociation sur la grille des salaires des minima conventionnels de la branche, a fait des propositions acceptables en prenant en compte les augmentations du SMIC de mai à hauteur de 2,65%, et celles du 1er septembre, de 2,01%, en demandant 3% d’augmentation pour le premier coefficient de la grille, ce qui représente un montant de 51€, attribué à l’ensemble des coefficients, tout en respectant les écarts qui avaient déjà été obtenus entre les coefficients lors de notre première négociation, en application du 1er février 2022, et le montant de 16€ au-dessus du SMIC pour le premier coefficient.

La chambre patronale, représentée par l’UNIDIS, a proposé une évolution de 3,70% par rapport au 1er février 2022, en positionnant le premier coefficient de la grille au SMIC.

Après une suspension de séance, l’UNIDIS est revenue avec une nouvelle proposition d’évolution de 4,07% par rapport au 1er février, soit 6€ au-dessus du SMIC pour le 1er coefficient de la grille.
Cette proposition ne prend même pas en compte les deux dernières augmentations du SMIC. De plus l’UNIDIS refuse d’augmenter les différentes primes et rejette nos demandes de négociation, comme le forfait mobilité durable.

La FCE-CFDT reste inquiète de l’encrassement des coefficients de la grille de salaires des minima conventionnels de cette IDCC 3238 et redemande une négociation sur la classification.