Le comité directeur fédéral de la FCE a décidé de faire du 30 septembre 2003 un temps fort sur le développement et la syndicalisation. Plus qu’une rentrée traditionnelle, cette initiative s’inscrit au cœur des priorités fédérales. Plus de deux cents responsables de syndicat sont attendus à Paris le 30 septembre prochain pour échanger sur la thématique cruciale qu’est le développement. Car si nous voulons peser sur les choix d’avenir, l’augmentation du nombre de nos adhérents est essentielle. Elle est la seule garantie pour développer un rapport de force à la hauteur des enjeux posés dans notre société et dans les entreprises.
Cette journée sera l’occasion de lancer officiellement, en direction de tous les collectifs, un travail qui devra être mené en profondeur durant les prochaines années. Que cette mobilisation se fasse en présence des militants qui composent les exécutifs de syndicat n’est pas le fait du hasard. Chargés du pilotage politique des équipes sur le territoire, conformément aux orientations de l’organisation, ils ont une relation de proximité avec les sections syndicales d’entreprise, lieux de vie où se trouvent les salariés. Ils sont donc les moteurs indispensables à l’atteinte de nos objectifs de syndicalisation.
Dans la première partie de journée, l’état des lieux de notre fédération sera présenté. Il résulte de la photographie de l’existant réalisée, par la fédération avant l’été, sur la base d’enquêtes et d’interviews. Les échanges permettront de partager un diagnostic.
La deuxième partie de la journée sera consacrée à la mise en œuvre de notre stratégie au sein des équipes, notamment aux pratiques syndicales participatives à développer dans les entreprises. Ce sera l’occasion de mieux se comprendre sur la place des adhérents et des salariés dans l’action revendicative quotidienne.
Ces débats seront poursuivis lors de notre congrès fédéral qui se tiendra en Lorraine en décembre. Organisation, politique de formation, action revendicative, communication interne comme externe, doivent être au service de notre syndicalisation. Ce sera là notre ambition et tout le propos d’une des résolutions du congrès.
Mais seul un travail collectif et exigeant, initié par cette journée, nous permettra de réussir notre projet fédéral.
