Les mauvais résultats qui s’enchainent depuis 2003, avec une diminution cons-tante du nombre des cotisations ont fait, de la campagne développement 2009-2010, une nécessité. L’objectif d’accueillir 5 000 nouveaux adhérents en 2010 est un enjeu vital pour la fédération. Le but que s’est donné la FCE est créer une dynamique pour le développement en 2010 et cela dès janvier.
A mi-parcours, les chiffres sont encourageants et laissent penser que si l’effort est poursuivi, nous atteindrons ce nombre. Mais, au-delà des chiffres, il faut mettre en avant l’implication d’un nombre important d’adhérents, de militants et de responsables.
Que ce soit au niveau national où des secrétaires fédéraux, des délégués fédéraux en charge des branches professionnelles et des délégués syndicaux centraux se sont appropriés la campagne et l’ont porté auprès des militants qu’ils ont rencontrés.
Que ce soit au niveau des territoires où des collectifs de syndicats, sous l’impulsion de leur secrétaire général, se sont investis pour relayer et impulser la dynamique ainsi que dans des Comité territoriaux de bran-che où les animateurs ont su motiver les militants à relever le challenge.
Que ce soit au niveau des entreprises où des collectifs de sections se sont lancés dans la démarche.
La réunion DOF (Développement Orga-nisation Formation) des 14 et 15 octobre 2010 est l’occasion d’effectuer un premier bilan de la campagne et de faire partager les expériences des militants. Nous profiterons de ces journées pour remettre les prix aux collectifs gagnants (invités pour l’occasion) qu’ils soient syndicats ou sections syndicales dans le cadre d’une soirée festive.
L’objectif de la campagne est de toucher deux publics spécifiques que sont les jeunes et les cadres. Elle est aussi tournée vers les TPE/PME et les retraités.
Elle cherche à innover en impliquant mieux les militants et les équipes syndicales en leur permettant de proposer et choisir des slogans, de tourner des vidéos mises ensuite en ligne (www.webtv.fce.cfdt.fr). La démarche proposée s’inscrit dans les orientations du congrès de la FCE-CFDT et du plan de développement et de syndicalisation validé au comité directeur fédéral d’octobre 2008 sur la nécessité d’assurer le lien avec les salariés et d’améliorer nos pratiques syndicales.
Au-delà de ces éléments, la démarche propose trois objectifs :
– Impliquer le plus grand nombre d’acteurs,
– Donner une image positive et dynamique de l’acte d’adhésion,
– Valoriser l’engagement des militants, des adhérents, des structures.
L’idée directrice de cette démarche est de lancer une dynamique de syndicalisation pérenne. Donner une image moderne de la FCE-CFDT, bien en phase avec son époque et ainsi donner envie aux salariés de nous rejoindre, c’est le challenge relevé par cette campagne. Le manuel des idées reçues élaboré dans cet esprit a d’ailleurs été plébiscité par de nombreux militants.
Cette campagne quels que soient ses résultats ne peut cependant être une fin en soi et la volonté de se développer ne doit pas s’arrêter le 15 octobre 2010.
La démarche initiée par la FCE-CFDT est le point de départ pour permettre aux équipes syndicales de coller au plus prêt des réalités de la vie des salariés au travail et donc de permettre aux sections CFDT de construire des revendications adaptées aux besoins et aux aspirations des salariés.
Une des valeurs fondamentales de la CFDT est l’émancipation. C’est pourquoi construire les solutions avec les adhérents, au-delà de mobiliser les salariés pour porter les revendications face aux directions, est une nécessité qui permet d’espérer plus d’efficacité que le tout institutionnel.
Redonner leur place aux adhérents, les rendre acteurs tel est le challenge qu’a décidé de relever la fédération avec cette campagne développement
De même, avoir des adhérents plus nombreux n’est pas une fin en soi, c’est le moyen de permettre aux équipes de coller au plus prêt des réalités en matière de revendication. Mais, au-delà de l’aspect revendicatif, c’est avant tout un projet collectif des militants qui doit permettre aux sections de renforcer leurs pratiques syndicales. Il est, en effet, important de mettre l’accent sur l’organisation des sections, le lien avec les adhérents.
Ensemble, nous devons continuer, utiliser les outils déjà existants tels que la démarche Travail en Questions, les formations fédérales dont les dix-sept micromodules, les Initiatives syndicales, les plaquettes, les guides, …
La coopération entre la fédération et les syndicats est et reste une nécessité bien au-delà de la campagne « 5 000 adhérents en 2010 ».
Nous devons continuer à consolider et soutenir les Comités d’action développe-ment dans les syndicats.
L’équipe fédérale est là pour apporter une aide par un lien de proximité, un appui opérationnel et un suivi personnalisé.et accompagner les syndicats
Ensemble, nous devons agir pour un développement « durable » qui nous permette d’être plus forts et efficaces au service des adhérents et de nos valeurs.