Une journée d’échange et d’information sur les risques industriels a réuni le 22 mars des militants de comités hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT) d’établissements classés Seveso.
Le 22 mars, une 20aine de militants de comités hygiène sécurité et conditions de travail (CHSCT) d’établissements classés Seveso, issus de 11 syndicats Chimie énergie et tous formés aux risques industriels, ont participé à une journée d’échange et d’information. Occasion de lancer, en présence du secrétaire général et du secrétaire fédéral en charge du développement durable, le nouveau réseau de veille sur les risques industriels majeurs avec la collaboration de l’association Idéforce. Ce réseau, composé de militants identifiés et formés aux risques industriels majeurs, sera animé par le secteur développement durable de la fédération avec l’aide d’un groupe de pilotage. Il permettra de diffuser l’actualité en matière de risques industriels, de faire connaître les événements notables survenus sur les sites, et de partager les expériences des équipes sur les risques technologiques. En cas d’accident sur un site, ce réseau devra être en capacité d’aider la section syndicale d’entreprise, en relation avec son syndicat. Les membres du réseau informeront via le site fédéral. Ils échangeront par messagerie et se réuniront deux fois par an.
Les militants ont profité de la présence des intervenants, dont l’ingénieur responsable du pôle Risque de la Drire (Direction régionale de l’industrie et de l’environnement) Ile-de-France, pour débattre des relations qui doivent s’instaurer entre CHSCT et ingénieurs des ICPE (Installations classées pour l’environnement) suite à la Loi Bachelot. Cette dynamique, observée tout au long de la journée, permet déjà d’envisager avec confiance le fonctionnement futur du réseau de veille. Alors même que les candidatures pour
intégrer le réseau, comme le groupe de pilotage, ne sont pas encore forcloses. Le réseau prévoit de se réunir à nouveau en fin d’année.
Enfin, les militants ont eu droit à la présentation du projet de formation aux risques technologiques du 3e niveau. Cette formation est destinée à ceux déjà formés aux deux premiers niveaux et qui souhaitent s’investir davantage, pour leur syndicat et la fédération, dans le domaine des risques industriels. Elle est envisagée en plusieurs modules d’une durée totale de 25 jours répartis sur un an environ. Compte tenu de l’importance de l’investissement nécessaire pour suivre cette formation, elle ne pourra concerner qu’un nombre limité de militants. Elle ne débutera pas avant le début de l’année 2006. D’ici là, une prochaine session de formation aux niveaux 1 et 2 est programmée par Idéforce, la 1ère semaine du 23 au 27 mai.
