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Un moment syndical historique

Le 1er novembre 2006 à Vienne, deux confédérations syndicales internationales se sont unies. La Confédération internationale des Syndicats libres (CISL) et la Confédération mondiale du Travail (CMT) ont mis au monde la Confédération syndicale internationale (CSI). Une organisation mondiale qui comptera fortement à l’avenir....

Le 1er novembre 2006 à Vienne, deux confédérations syndicales internationales se sont unies. La Confédération internationale des Syndicats libres (CISL) et la Confédération mondiale du Travail (CMT) ont mis au monde la Confédération syndicale internationale (CSI). Une organisation mondiale qui comptera fortement à l’avenir.

Cette nouvelle structure doit être un outil adapté au contexte mondialisé, mis à la disposition des salariés du monde entier pour peser sur la mondialisation afin d’en réguler les effets. En regroupant 168 millions d’adhérents répartis dans 154 pays, les 306 organisations syndicales affiliées se donnent les moyens d’influer sur les événements grâce à un rapport de force conséquent.

Au regard de la situation internationale, cette initiative ne peut qu’être encouragée, car elle est porteuse d’espoirs et de réussites sociales. La CFDT ne s’y est pas trompée en réaffirmant, lors de ce congrès fondateur, son engagement international. Si ce rassemblement sans précédent a été possible, c’est qu’il s’est fait sur la base de valeurs partagées comme la démocratie, la défense des droits fondamentaux, la solidarité, la promotion des libertés et de la paix.

Les chantiers à mener pour cette nouvelle organisation mondiale, résolument tournée vers l’avenir, ne manquent pas et ne sont pas simples à traiter. Il aura suffi d’écouter les différentes interventions faites durant ce congrès pour mesurer les défis à relever. Les syndicalistes des pays émergents, souvent du Sud, appellent à une meilleure redistribution des richesses, et donc des activités productives. Alors que le peu d’interventions des syndicalistes des pays riches et industrialisés appellent quant à elles à une résistance forte pour défendre les acquis.

La nouvelle organisation devra donc concilier les points de vue, et faire preuve de pédagogie. Elle devra expliquer que, militer pour faire reculer les inégalités sociales qui existent sur la planète, participe à faire reculer la pauvreté et les maladies, et à répondre aux besoins vitaux. Condition essentielle pour que les salariés du monde entier puissent vivre dans la dignité en accédant à l’eau, à l’énergie, à l’éducation, et à la santé.

En menant son action avec détermination pour mieux équilibrer les réalités sociales des salariés, en réduisant donc les écarts qui existent entre les différents pays, en participant à l’amélioration du niveau social planétaire, cette nouvelle organisation internationale œuvrera pour la paix entre les peuples. Et cela est déterminant au regard des tensions qui existent actuellement dans de nombreuses régions du monde, et des actes terroristes qui régulièrement nous meurtrissent. Pour répondre à cette ambition de cohésion et d’unité, la CSI devra développer des partenariats avec les associations et les organisations non gouvernementales.

Souhaitons-lui longue vie et assurons-lui de pouvoir compter sur toute la CFDT pour réussir ce challenge. C’est tout le sens de notre engagement pour une mondialisation mieux régulée

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