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Un CNB riche en débats

Les membres du Comité National de Branche IEG se sont réunis les 19 et 20 juin. La première journée a été consacrée au fonctionnement de la branche...

Les membres du Comité National de Branche IEG se sont réunis les 19 et 20 juin. La première journée a été consacrée au fonctionnement de la branche. L’évolution du statut juridique d’EDF et Gaz de France et le dossier classifications-rémunérations ont été abordés en seconde journée.

Le débat sur le fonctionnement de la branche a porté sur la communication de la branche et l’animation de la délégation du CSC des CMP. Dans cette période riche en débats, dossier « retraites » oblige, les membres du CNB ont souligné les difficultés rencontrées sur le terrain et condamné les communications intempestives qui n’avaient pour conséquences que de déstabiliser les équipes. Le fait que la Confédération engage une réflexion visant à améliorer la démocratie interne a été apprécié.

Les membres du CNB ont pris acte du départ de l’animateur de la délégation du CSC. Dans l’attente de son remplacement, le CNB a confié l’animation du CSC des CMP, à titre transitoire, aux secrétaires nationaux ayant en charge l’animation des liaisons EDF et Gaz de France.

Concernant l’évolution juridique d’EDF et Gaz de France, le CNB a réaffirmé son opposition au projet de transformation de leur statut d’entreprise publique (EPIC) en société anonyme. Tout en rejetant les amalgames entretenus ces dernières semaines par certaines organisations syndicales, le CNB a souligné la nécessité d’une veille syndicale pendant la période estivale et la construction d’une action revendicative à la rentrée prochaine.

La création de la branche IEG en février 2000 impose qu’elle se dote d’un dispositif de classifications-rémunérations assurant, à l’ensemble des quelques 150 entreprises qui la composent, une définition des minima sociaux et une cohérence de traitement pour les salariés qui y sont affiliés.

Le projet proposé par les employeurs repose sur un système à quatre critères classants et 8 ou 9 classes (2 en exécutions, 3 en maîtrise et 3 ou 4 pour les cadres). Concernant les rémunérations, les employeurs proposent des minimums de branche qui situeraient la première classe exécution à 1 181 euros. Les décalages entre les classes seraient quant à eux compris entre 8 et 25%, les amplitudes de chaque classe étant de 60%.

A l’issue des négociations de branche, les liaisons devront engager leurs propres négociations afin de décliner ce dispositif dans les entreprises.

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