Le Comité national de la branche (CNB) Papier-carton s’est réuni les 10 et 11 mai. Au programme, situation économique du secteur, développement, salaires, pénibilité et énergie.
Dans toutes les régions françaises, la situation économique du secteur papetier est difficile. Et les entreprises qui n’ont investi ni dans la formation de leurs salariés ni dans la modernisation de leurs machines, sont particulièrement en difficulté. Les évolutions qu’ont récemment subies Georgia Pacific, Otor ou encore Smurfit Kapa (changement de propriétaire ou fusion), interrogent quant à l’avenir des sites de production.
Dans ce contexte, le développement reste la préoccupation majeure des membres du CNB. En relation avec leurs syndicats Chimie Energie respectifs, ils travaillent à revitaliser les sections syndicales d’entreprise qui stagnent, et à implanter la CFDT sur de nouveaux sites.
Le Syndicat Vendée Loire-Atlantique a notamment monté une opération commune au Papier-carton et à la Plasturgie. La branche, elle, organise l’implication des délégués syndicaux centraux des différents groupes. Cela permet de communiquer de façon plus pertinente auprès des salariés pour les inciter à rejoindre l’organisation.
Les membres du CNB ont aussi fait le point des négociations en cours. Les négociations salariales sont difficiles. Les augmentations obtenues assurent tout juste le maintien du pouvoir d’achat. Les équipes syndicales sont par ailleurs sollicitées pour négocier des accords d’intéressement, de Plan d’épargne retraite collective, et de prévoyance de groupe. Ces sujets seront portés à la réflexion du CNB lors d’une prochaine réunion.
La branche devrait prochainement relancer les différentes fédérations patronales pour ouvrir des négociations sur la santé au travail. Car les précédentes
négociations sur le travail de nuit qui concerne particulièrement le secteur papetier, n’avaient pu aboutir. En son temps, la FCE-CFDT avait notamment revendiqué la diminution du nombre de postes de nuit et la négociation d’un accord santé qui améliore les conditions de travail.
Enfin, les membres du CNB ont poursuivi leur réflexion sur l’énergie, dont les entreprises papetières sont de grandes consommatrices. Et notamment en s’appropriant les orientations développées par la FCE, orientations reprises au niveau syndical européen.
Dans le cadre des plans de travail des syndicats Chimie Energie, les membres du CNB doivent désormais répercuter l’ensemble de ces questions auprès des sections syndicales d’entreprise de la branche.