La FCE CFDT avait précisé sa priorité pour la négociation de branche : La réévaluation des bas salaires.

L’accord signé le 26 novembre 2003 par la CFDT, la CFTC et la CGC et l’UFIP (Union Française des Industries du Pétrole), répond pleinement à cette logique !

Acquis de l’accord :

– La grille des salaires minima est réévaluée de 2 %

– Le coefficient 140 (c’est le coefficient minimal d’embauche depuis l’accord de 2001) est porté à 1200 ¤ (+ 3,45 %)

– La rémunération minimale annuelle garantie (RMAG) est portée à 15 200 ¤ ( + 4,45 %)

– L’UFIP recommande à ses adhérents de majorer de 1,7 % les salaires mensuels de base, toutes primes exclues, sur la partie inférieure à 5 500 ¤

– Les planchers dans la convention collective de la prime de quart (18 % du mini du coefficient), actuellement aux coefficients 170 et 185, sont respectivement portés aux 185 et 200.

Cet accord est une étape dans un calendrier de négociations importantes qui devrait voir l’aboutissement de la mise à jour de l’accord sécurité de branche à la mi-décembre prochaine.

Début 2004, un volet santé au travail sera négocié. Ensuite doivent s’ouvrir des discussions sur l’emploi, la formation professionnelle et la pénibilité dans la suite de la loi sur les retraites et de l’accord interprofessionnel sur la formation récemment signé par l’ensemble des partenaires sociaux.

La FCE CFDT prendra toute sa part pour obtenir l’aboutissement positif de ces dossiers pour le meilleur intérêt des salariés de la branche pétrole.

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