D’ici la fin de l’année et après consultation de l’ensemble des parties prenantes, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) va statuer sur le TURPE 6, qui fixera le revenu de RTE pour la période allant du 1er août 2021 au 1er aout 2025.
Si nous partageons les enjeux de transformation de l’entreprise et la nécessité de mettre en œuvre l’ambitieux programme d’investissements prévu par le SDDR pour accompagner la transition énergétique et pour renouveler les ouvrages du réseau, nous avons contesté un certain nombre d’hypothèses retenues par la CRE.
– La hausse d’effectifs envisagée par la CRE nous paraît insuffisante pour faire face à l’augmentation massive du volume d’investissements sur la période TURPE 6 (de l’ordre de 50% par rapport à la période TURPE 5)
– L’hypothèse retenue pour l’évolution du salaire national de base (très inférieure à l’inflation) nous paraît très insuffisante car, à poste équivalent, elle induit une baisse significative du pouvoir d’achat des salariés de RTE. Nous demandons que le SNB soit calé au plus près des prévisions d’inflation, comme cela était le cas dans le passé.