C’est sans pression que les négociateurs CFDT ont abordé la question des salaires chez Total. D’autant que tous savaient que le niveau de l’accord 2007 ne pouvait être inférieur à celui de 2006. Le seul véritable enjeu était donc de savoir s’il permettrait de construire une vraie politique de rémunération ne se limitant pas à la simple négociation annuelle obligatoire.
Au final, les négociations se sont soldées par une augmentation générale de 3 % (contre 2,5 % en 2006), sans plancher (à 70 ? en 2006), et à laquelle se rajoute une prime de 1500 ? non hiérarchisée (entre 1500 et 1800 ? hiérarchisée en 2006), ainsi qu’une évolution de la prime de poste au cœfficient 230.
Pour la CFDT, cette proposition alléchante d’augmenter les salaires de 3 % n’est ni juste ni équilibrée, car la suppression du plancher pénalise les plus bas salaires. Population déjà pénalisée par l’augmentation de 35 % de la hiérarchisation de l’accord intéressement/participation. Raison suffisante pour que la CFDT ne signe pas l’accord salarial proposé.