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TOTAL INSTANCE UNIQUE : AGIR ou SUBIR ?

Après un échec en fin d’année 2017 lors de la négociation annuelle obligatoire sur la rémunération, les délégués syndicaux centraux ont souhaité relancer le dialogue social dans l’entreprise...

Après un échec en fin d’année 2017 lors de la négociation annuelle obligatoire sur la rémunération, les délégués syndicaux centraux ont souhaité relancer le dialogue social dans l’entreprise. Les 29 et 30 janvier 2018, ils ont réuni l’ensemble des délégués syndicaux des trois unions économiques et sociales (UES) du groupe Total qui couvrent le périmètre du socle social commun. 

À cette occasion, les participants n’ont pas manqué de rappeler que la CFDT n’était pas demandeuse de la loi Travail. Toutefois, les délégués syndicaux sont unanimes sur le fait de ne pas se replier sur soi-même avant d’aborder les négociations dans l’entreprise. L’objet de cette première rencontre était donc que la CFDT soit force de proposition et se présente dans les meilleures dispositions à la table des négociations de l’instance unique. Les échanges ont porté dans un premier temps sur la méthode à arrêter et les états de lieux à faire en local. Les accords existants et les usages seront remis en cause, ce qui inquiète un grand nombre de militants. La première journée s’est conclue avec la décision d’adresser un courrier à la direction générale qui propose une méthode de travail et des moyens à définir avant d’engager les discussions de l’agenda social 2018, qui n’est toujours pas établi à ce jour.

Le courrier CFDT a eu pour effet de faire réagir les autres organisations syndicales, et d’afficher leur positionnement au grand jour. Peu après, c’est au tour de la direction de répondre favorablement aux écrits de la CFDT et de convoquer, le 13 février, l’ensemble des organisations syndicales représentatives afin d’établir le cadre des négociations à venir. À noter que les élections professionnelles sont programmées pour le mois d’octobre dans tous les établissements. 

D’ores et déjà, les équipes CFDT de Total se projettent dans la phase 2, définir quel sera le rôle de l’instance unique et du dialogue social, demain? La volonté de la CFDT est de sécuriser les emplois des salariés d’aujourd’hui et de demain à travers les parcours professionnels. Les salariés veulent donner un sens à leur travail, et nous nous devons de les associer à la construction du dialogue social de demain. Les thématiques, comme la santé au travail, la circulation del’information, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, la reconnaissance, les conditions de travail, l’organisation de travail, le relationnel / ambiance de travail, ou bien encore l’égalité entre les hommes et les femmes sont autant de sujets qui sont ressortis à travers les échanges et qui méritent de figurer dans un agenda social. Les équipes CFDT s’inscrivent dans une démarche : remettre l’humain au cœur de l’entreprise pour construire un avenir durable. Être partie prenante des évolutions et des décisions prises à l’intérieur de l’entreprise est un élément nécessaire pour anticiper la protection des emplois, mais aussi être acteur de ceux à venir. Ils sont tous d’accord pour s’inscrire dans un dialogue social réel et sérieux, et refusent une simplification bête et méchante qui consisterait pour l’employeur à réduire les moyens des représentants du personnel, de contourner la représentation syndicale, et de ne pas laisser la place à un dialogue social digne de ce nom. 

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