Dans un contexte marqué par la redéfinition des règles de représentation des salariés dans l’entreprise, et par de profonds changements en termes de moyens, périmètres, fonctionnements, informations/consultations, la formation des militants s’avère déterminante. En réponse aux ordonnances Macron relatives aux instances représentatives du personnel, la FCE-CFDT propose à ses militants un nouveau parcours de formation autour du comité social et économique (CSE).

Ainsi, en avant-première, durant 5 jours, à La Rochelle, six élus de Fountaine Pajot et de Solvay ont choisi de suivre une formation CSE coorganisée par le secteur Formation fédéral et Idéforce, à la fin du mois de juin. Pour rappel, si un CSE a récemment été mis en place dans ces établissements, se substituant ainsi aux CE, CHCST et DP, toutes les entreprises d’au moins 11 salariés devront mettre en place un CSE d’ici au 1er Janvier 2020. Indéniablement, le bouleversement du CSE est total, à la fois source de risques, mais peut-être aussi d’opportunités. A cette fin, il importe de se saisir, au plus tôt, des moyens qui permettront de continuer à construire des solutions au plus près des réalités vécues par les salariés, l’objectif étant in fine que les représentants des salariés puissent peser sur les choix de leur entreprise. C’est d’ailleurs le sens du message passé par le secrétaire du syndicat Poitou-Charentes, Antoine Olivieri, venu encourager les participants en fin de formation.•