Le 7 septembre, François Chérèque rencontrait les trois sections toulousaines CFDT de Sanofi : la section syndicale du site de production de Colomiers et celles des sites de recherche de Labège et Toulouse. Temps fort et opportun pour les militants du Syndicat Chimie énergie Midi-Pyrénées. Les délégués syndicaux avaient réuni les adhérents en assemblée générale. Et la rencontre de l’équipe de direction des sites et du groupe a permis un instant de poser cartes sur table.

La volonté affichée de Sanofi de préconiser une recherche innovante devrait être moteur en termes de formation professionnelle et d’emploi. En revanche, la direction a donné peu de visibilité concernant le site de production de Colomiers. Sans prévaloir des futures négociations annoncées par le nouveau Sanofi-Aventis, François Chérèque a soutenu l’action menée par les équipes locales sur divers points d’actualité : les 35 heures, l’emploi, etc. La nouvelle fusion impose surtout la vigilance. Car si la direction s’est voulue rassurante sur les 35 heures, elle s’est montrée beaucoup plus évasive sur l’emploi. François Chérèque a prévenu : « la CFDT sera là ! ». Les militants ont été rassurés sur des positions CFDT claires aux antipodes de la cacophonie gouvernementale sur les 35 heures, où tout est dit et son contraire.

Ce débat riche et constructif aura aussi mis en exergue l’obligation d’un syndicalisme adapté à notre temps. L’évolution irréversible de la société nous oblige à pratiquer différemment. « Nous ne pouvons faire comme il y a 30 ans », a dit le secrétaire général. La place de l’adhérent-acteur prend ici tout son sens.

Le débat interne a clairement relancé une dynamique positive au sein des équipes CFDT qui hériteront d’un rapport confédéral pour préparer l’avenir. Gageons qu’il reflète les positions de notre fédération sur le temps nécessaire aux prises de décisions.