Le 2 février, une soixantaine de militants lorrains s’étaient réunis pour une journée dédiée au dialogue social. Celle-ci, à l’initiative du conseil syndical, visait à débattre des évolutions législatives nées des lois Rebsamen et Travail. Trois débats ont rythmé cette journée : le regroupement des informations / consultations, les nouvelles règles de négociation des accords et, enfin, la mixité des listes électorales. Ces dispositions ont fait l’objet de présentation et d’échanges à 3 voix, avec Nicole Goeller, secrétaire générale du syndicat, Emilie Bohl, juriste au syndicat et Catherine Pinchaut, secrétaire fédérale. Les discussions ont été riches et sans concession. En voici quelques points saillants : Le regroupement des informations / consultations, issu de la loi Rebsamen, implique de travailler autrement d’un point de vue syndical. Ces nouveaux temps s’articulent avec ceux de la négociation et doivent être vus comme des temps de recueil d’informations nourrissant le cahier revendicatif des équipes. C’est aussi le lien avec l’expert qui est revisité pour aller plus vers un accompagnement en continu.
Quant aux suites de la loi Travail, ce sont surtout l’accord majoritaire, le référendum et les nouvelles règles de négociation en matière de temps de travail, de repos et de congés qui ont été l’objet de toutes les attentions.
Enfin, la mixité des listes électorales, en vigueur depuis le début de l’année, a clos la journée. Selon les situations, elle peut être entendue comme une contrainte réelle à court terme, mais surtout comme une opportunité de développement vis-à-vis de la population féminine à plus long terme. Autant de pratiques syndicales à changer pour les années à venir !