La Journée internationale des femmes, célébrée chaque année le 8 mars, est un rendez-vous annuel pour le syndicat Haute-Normandie, particulièrement investi sur le sujet. 

Officialisée par les Nations unies en 1977, la Journée internationale des femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Si le droit de vote est acquis depuis 1944, les conditions de travail restent un enjeu de taille : il faut lutter contre la précarité dont elles sont victimes : plus d’emplois en CDD, plus de temps partiels subis, plus de périodes d’arrêt liées aux obligations familiales, moins d’accès aux postes à responsabilité, des écarts de taille de rémunération, de primes, pourtant à travail égal. Ces précarités conduiront, au final, à une pension de retraite plus faible parce que leur carrière professionnelle aura été plus fragilisée, morcelée, cantonnée. A ces traitements inégaux viennent parfois s’ajouter des violences sexuelles et sexistes subies sur leur lieu de travail. Il s’agit donc d’activer nos luttes contre toutes formes de violences quelles qu’elles soient, et faire vivre nos revendications sur le sujet des retraites comme sur l’égalité pendant tout le déroulé de carrière.

Fort de ces constats, le syndicat Haute-Normandie a donc organisé une réunion avec ses militantes et militants, autant pour sensibiliser que pour construire des axes revendicatifs dans les mois à venir : tenue d’AG dans les entreprises, point de rencontre avec les salariés, dynamisé par le support « quiz égalit-pro», mise en œuvre de l’enquête Flash dédiée aux violences sexuelles et sexistes au travail, tractages, actions de sensibilisation.  La lutte contre les inégalités faites aux femmes doit être active 365 jours sur 365.