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SYNDICAT CHAMPAGNE ARDENNE Réflexion de rentrée au bord du lac

Pendant deux jours le syndicat Champagne Ardenne a décidé de se mettre au vert et de conjuguer l’utile à l’agréable...

Pendant deux jours le syndicat Champagne Ardenne a décidé de se mettre au vert et de conjuguer l’utile à l’agréable. Les participants ont associé réflexions et détente. Rencontre avec Bernard Piras, le secrétaire du syndicat.

Mag FCE : Quel était l’objectif de ces deux journées organisées par le syndicat, début septembre, au moment où tout le monde parle de rentrée ?
Bernard Piras : Marquer la rentrée en septembre, c’est forcément de saison. Mais pour le syndicat, faire sa rentrée, c’est d’abord prendre le temps de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru, et en tirer les enseignements. Puis c’est la volonté de prendre de bonnes résolutions, notamment en termes d’organisation pour être meilleur sur le terrain de la revendication. Quant à ces deux jours, nous avions trois objectifs.

Il s’agissait d’abord d’élargir la réunion de rentrée à d’autres participants que les membres du conseil du syndicat, et ainsi montrer notre capacité à organiser un
« truc » attractif, une nouvelle expérience qui soude l’équipe. Une rencontre qui associe débats et détente.

Mag FCE : Changement de cadre. Vous vous êtes donc transportés loin du décor habituel du syndicat.
Bernard Piras : En effet, c’est au cœur de la Champagne « humide », au bord du lac de la forêt d’Orient que nous avons fait notre mise au vert. Le syndicat a proposé trois débats à la trentaine de participants et pour cela a fait appel à des personnes extérieures au syndicat.

Actualité et priorité fédérale obligent, nous avons eu la présence de Valérie Delplace, déléguée fédérale chargée du dossier « développement durable » et celle de Jean-Philippe Liard, délégué fédéral en charge du dossier « épargne salariale ». C’est aussi Jean-Philippe qui a planché sur la question des relations entre le syndicat et la presse. Il avait pour ce débat sollicité des professionnels du journalisme.

Mag FCE : Mais pourquoi se retrouver dans un village de vacances, en forêt et au bord de l’eau ?
Bernard Piras : Un syndicaliste n’a pas vocation à être triste, ni coupé du monde, mais davantage à être en prise avec toutes les réalités, celles de la vie au travail et celles de la vie privée. C’est pour cela que nous avons voulu conjuguer nos réflexions syndicales avec une activité sportive et la découverte de notre environnement.

Avec l’intervention de Valérie qui faisait référence aux travaux de la session de recherche fédérale sur le développement durable, nous avons débattu des questions de matières premières, de leur épuisement, du recyclage et de la place de l’énergie nucléaire. Aussi, pour surprendre et donner un prolongement original au débat, nous sommes allés parcourir la nature environnante, accompagné d’un guide naturaliste. Une invitation à redécouvrir la flore et la faune. Quel étonnement quand notre guide a commenté, dix minutes durant, une feuille et tout ce qui vit autour. De la même façon la visite d’un aquarium pédagogique destiné aux enfants s’est révélée pour nous passionnante.

Mag FCE : Qu’en a-t-il été de votre rencontre avec les journalistes ?
Bernard Piras : On leur a proposé une série de questions et remarques incisives. Par exemple : Pourquoi la presse ne s’intéresse pas aux salariés et aux syndicalistes dans les entreprises ? Puis, au fur et à mesure du débat, les échanges ont permis de mesurer que la presse écrite n’a pas pour rôle de concurrencer la télévision car, au-delà de l’information, les journaux proposent aux lecteurs des pistes de réflexion. Il ne nous restait qu’un pas à faire pour constater qu’il revient aux syndicalistes de témoigner eux-mêmes et d’écrire davantage. Un exercice à redécouvrir car certains d’entre nous avons un peu perdu de compétences en matière d’écriture.

Mag FCE : Et sur l’épargne salariale, un sujet déjà abordé par le syndicat, les discussions ont-elles été pleines d’intérêts ?
Bernard Piras : Elles l’ont été. Et pourtant avant ce débat, nombreux ont été les participants qui ont « ramé » sur le lac à bord de canoës. Un exercice où les militants ont montré, sans surprise, qu’ils savaient se mouiller.

Quant à l’épargne salariale, les participants avaient préparé le débat. Il a permis de revenir sur le rôle de l’épargne : réserve de pouvoir d’achat ou ressources au moment de la retraite ? Mais aussi mesure de la performance financière de l’épargne et rôles des conseils de surveillance dans lesquels les épargnants ont des représentants.

Mag FCE : Et le mot de la fin ?
Bernard Piras : A l’issue des deux journées chacun et chacune ont dit leur satisfaction d’avoir participé et avoir l’envie de remettre çà l’année prochaine.

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