Deux sections du Syndicat chimie énergie Centre Val de Loire ont décidé de préparer les négociations annuelles obligatoires (NAO) en lien étroit avec leurs adhérents ainsi que les salariés.

La section Indena (entreprise des industries pharmaceutiques d’environ 120 salariés située en Indre-et Loire) et la section Dior (entreprise des industries chimiques de plus de 1200 salariés implantée dans le Loiret) ont, l’une comme l’autre, choisi d’utiliser pour cela le questionnaire « TEQ Flash NAO ».

La démarche Travail en questions (TEQ) leur a permis de recueillir les attentes de leurs collègues de travail en termes de salaire et plus globalement en termes de rémunération.

En parallèle, le processus d’enquête leur a permis de renforcer le lien avec les adhérents et les salariés et d’améliorer leur mise en œuvre des « 5 pratiques » qui favorisent le développement.

Sur le plan revendicatif, cette enquête, avec un taux de retours supérieur à 75% dans les deux cas, a mis en avant une attente forte des salariés vis-à-vis d’augmentations de salaire à la fois collectives et individuelles, mais pas uniquement. Les domaines de la prévoyance et de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ressortent explicitement de l’expression des salariés.

Fort d’un mandat clair des adhérents et d’une opinion des salariés très proche des revendications de notre organisation, les équipes CFDT de Dior et d’Indena ont abordé les négociations sous un autre angle, avec un rapport de forces différent des années précédentes.

Reste à savoir quels impacts cela aura sur le résultat final. En tout cas, les deux collectifs poursuivent la mise en œuvre de leur plan d’action revendicative et de développement nés de cette démarche d’enquête.