Comme chaque année, le syndicat Basse-Normandie a réuni ses DS, accompagnés de militants de leur section syndicale, pour une assemblée générale dédiée à l’appropriation de plusieurs thèmes.
L’index égalité professionnelle a été dévoilé. Sa mise en place sera effective dès septembre dans les entreprises de 250 salariés et plus. Il est donc nécessaire de se préparer à cette étape qui permettra de vérifier que les entreprises se sont emparées du sujet et officient à supprimer les écarts de rémunération (23% de moins pour les femmes) entre les hommes et les femmes. Une injustice criante qui les pénalise tout au long de leur carrière, et encore au-delà, au moment du calcul de leur retraite. Une situation que la CFDT dénonce depuis des décennies. Si l’index ne règlera pas toutes les situations, il contraint les entreprises à franchir l’étape de l’obligation de résultat, alors qu’elles sont aujourd’hui, pour certaines en tout cas, encore à l’étape de l’obligation de moyens. Cette question de l’égalité professionnelle a été l’occasion d’échanges et de débats, qui se sont ensuite déployés sur les questions de violences sexuelles et sexistes au travail. Ces violences, souvent présentes, peu dénoncées, font aussi parties des combats menés par notre organisation, pour que cessent, enfin, ces agissements.
L’AG a également été tournée vers les nouvelles règles de la formation professionnelle. La loi de 2018 change le paysage. Tous les salariés doivent pouvoir en comprendre les mécanismes et accéder aux actions de formation qui maintiennent leur employabilité. Le syndicat déploie une offre importante et diversifiée d’actions de formation pour permettre à tous les futurs élus des CSE, tous les mandatés syndicaux de mettre en œuvre dans les entreprises les revendications de justice, d’égalité, de développement de compétences à destination des salariés.
Une journée riche, placée sous le signe d’échanges, de retours d’expériences et de dynamisme.