Le 24 mars dernier, une quarantaine de militants issus de 18 sections ont répondu présent à l’invitation du secteur communication du syndicat Alsace, afin de s’informer sur l’impact des évolutions législatives sur l’action syndicale.
Mixité proportionnelle, nouvelles dispositions concernant la DUP, validité des accords d’entreprise, extension des possibilités de prise en charge de la formation des élus par les CE, reconnaissance des élus et mandatés, et nouveaux blocs de négociations ont été exposés par l’exécutif du syndicat.
Puis, Syndex a présenté le regroupement des informations/consultations obligatoires au CE ainsi que la modification des procédures de PSE.
Un ordre du jour dense et sensible, avec beaucoup de questionnements, qui a permis de soulever les problématiques des sections, notamment la difficulté d’appliquer la mixité sur nos listes électorales, les stratégies à étudier au cas par cas, car même si cette volonté forte portée par la CFDT est fondamentale, dans bien des secteurs industriels de nos entreprises sa concrétisation est loin d’être aisée.
Autre sujet largement débattu, la meilleure reconnaissance des élus et mandatés. Si dans les grands groupes les employeurs accordent une vraie légitimité au dialogue social et à ses acteurs, dans la plupart des entreprises de moindre envergure, le militantisme et ses conditions d’exercice sont encore bien trop souvent de véritables combats. Non seulement dans l’action revendicative mais dans le fait de faire accepter à certains employeurs la légitimité conférée par les urnes et par la loi. Pressions morales, intimidations…, des pratiques bien réelles envers des militants salariés protégés, mais aussi envers les autres salariés. Il nous faut être particulièrement vigilants quant aux conditions de militantisme, en tout premier lieu pour les protéger, mais aussi pour espérer assurer la relève militante.
Le syndicat a remercié les militants de leur implication et de la richesse des débats et proposera de nouvelles journées.