La FCE-CFDT met en place un groupe de travail chargé d’examiner l’impact des procédés d’élimination par combustion des farines animales.
L’interdiction d’utiliser des farines animales dans la filière agroalimentaire a pour conséquence l’accumulation de stocks. Le gouvernement a décidé de les éliminer par incinération. Les industries verrières, chimiques et papetières, relevant de notre champ professionnel, sont concernées.
La FCE a mis en place un groupe de travail chargé d’examiner l’impact de ces procédés d’élimination. Les premières réflexions du groupe portent sur :
• la pertinence des procédés d’élimination des stocks par combustion dans les fours des cimenteries et leur extension probable à d’autres acteurs (centrales thermiques, fours à verre, etc.),
• l’impact de ces pratiques en amont et en aval de la filière concernée,
• la reconnaissance du caractère insalubre de certains métiers de l’équarrissage,
• les conséquences des activités susceptibles d’affecter la santé des travailleurs et des populations, et particulièrement celles concernant le stockage, la manipulation et le transport de ces matériaux potentiellement dangereux voire contaminants, de surcroît dotés d’une odeur incommodante (pollution olfactive).
La FCE a décidé d’adresser à l’Institut national de recherche en sécurité (INRS) une demande d’étude officielle sur ces problématiques. Un document de synthèse sera ensuite édité et diffusé par la fédération à destination des syndicats et militants concernés.