La suite des négociations des mesures salariales pour 2006-2007 a alimenté les débats de la commission paritaire de la branche des industries électrique et gazière du 2 décembre 2005.
Le 2 décembre, employeurs et organisations syndicales se rencontraient en commission paritaire de branche pour avancer sur les négociations des mesures salariales 2006-2007 dans les industries électrique et gazière. Les employeurs ont d’abord rappelé leurs précédentes propositions : augmentation de 1,8 % en niveau par an, des mesures générales incluant pour les actifs une résorption partielle de la prime exceptionnelle de complément retraite et une partie du GVT (glissement/vieillesse/technicité) liée aux avancements au choix.
Ils ont ensuite proposé des mesures de résorption de la prime retraite : 0,35 % de la prime retraite en 2006 et 0,50 % en 2007. Ils n’ont fait aucune proposition de taux d’avancement. Mais ont proposé d’encadrer la masse financière des avancements au choix à 0,90 % de la masse salariale globale des entreprises de la branche, auxquels ils ajoutent la masse financière due à l’effet de la mesure exceptionnelle distribuée aux agents en butée de NR (niveau de rémunération) en 2003 et 2004. Pour pallier la non-reconduction de cette mesure exceptionnelle, ils ont aussi une solution : le déplafonnement des GF ou groupes fonctionnels et le dédoublement des NR (le nombre de NR passerait de 35 à 70, et le pas montant de chaque NR serait divisé par 2).
La FCE-CFDT a désapprouvé cette façon détournée de proposer un SCRB (système de classification et de rémunération de branche) « bis ». Elle a réitéré sa demande de négociations au plus vite d’un nouveau système de classification et de rémunération. « Pas à l’ordre du jour », ont répondu les employeurs qui font des négociations du régime complémentaire maladie et des institutions représentatives du personnel, leurs négociations prioritaires pour 2006. Les négociations salariales devraient, elles, reprendre le 15 décembre.