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STOP AUX MASSACRES DES POPULATIONS CIVILES

Souvent oublié, le sort des populations civiles en période de conflits armés resurgit dans le débat public au sein de nos sociétés avec les attaques de groupes terroristes comme le Hamas, ou de régime dictatorial comme la Russie et le droit des pays attaqués comme l’Ukraine et Israël à se défendre.

Selon l’ONU, le nombre de victimes était aux alentours d’une personne civile pour neuf combattants lors de la Première Guerre Mondiale. Aujourd’hui le rapport c’est inversé, 80% à 90% des victimes dans les conflits armés dans le monde sont des civils. En 2022, l’ONU enregistrait près de 17 000 décès dans une douzaine de conflits armés et plus de 100 millions de personnes contraintes de se déplacer loin de leur habitation.

Pourtant depuis les conventions de Genève de 1949, le droit international humanitaire, plus communément appelé « droit de la guerre », est censé limiter les effets des opérations de guerre en particulier à l’égard des populations et des installations civiles. Il est censé garantir les principes d’humanité, de distinction, de précaution de proportionnalité et d’interdiction des maux superflus et des souffrances inutiles.

Malheureusement ce droit international humanitaire est régulièrement bafoué et les civils sont les premières victimes à subir des massacres, des bombardements sans discernement, des viols, des tortures ou des sièges entraînant famines et déplacements forcés comme par exemple lors du conflit syrien. En plus de devoir endurer ces multiples violations pouvant être assimilées à des crimes de guerre, voire des crimes contre l’Humanité, ces populations se voient priver de justice avec le refus de certains pays de condamner et juger les responsables de ces actes. Dans le conflit syrien, le Conseil de Sécurité de l’ONU a été dans l’incapacité à de très nombreuses reprises de stopper ces crimes et d’imposer des sanctions face aux blocages systématiques de ses résolutions par la Chine et la Russie.

Aujourd’hui encore, le Conseil de Sécurité de l’ONU démontre son incapacité à faire respecter le droit international humanitaire et à protéger les populations civiles dans la guerre entre Israël et les groupes terroristes. Les atrocités et les crimes de guerre commis par le Hamas, que la FCE-CFDT condamne sans réserve, ne pourront jamais justifier le sort subi par les milliers de Palestiniens face aux bombardements aveugles et au blocage de l’aide humanitaire par Israël.

Pour la FCE-FCDT, il est urgent de refonder le multilatéralisme et la justice pénale internationale pour protéger les civils dans les conflits armés et leur garantir une justice contre tous les auteurs de crimes de guerre.

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