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Soferti Bordeaux, l’acide sulfurique coule dans les tuyaux

Le préfet de région vient de redonner une autorisation partielle d’exploiter.

Le préfet de région vient de redonner une autorisation partielle d’exploiter.

L’usine Soferti de Bordeaux était sous le coup d’un arrêté préfectoral qui suspendait provisoirement ses activités depuis le 23 septembre dernier. Cette décision intervenait trois jours après l’explosion de l’usine AZF, faute d’avoir eu communication d’une étude de danger complète sur le site.

Nous relations dans notre dernier hebdo l’action des salariés auprès du conseil municipal présidé par Alain Juppé, maire de la ville. Celui-ci avait profité de l’émotion après la catastrophe toulousaine pour faire voter un vœu de fermeture de l’usine. Vendredi dernier, la Drire a donné un avis favorable concernant l’étude de danger remise le 31 octobre dernier sur la dioxine de soufre et le trioxyde de soufre. L’unité d’acide sulfurique va pouvoir redémarrer. Depuis plusieurs semaines, tous les salariés attendaient cette nouvelle avec impatience.

La CFDT, qui revendiquait auprès de la direction un investissement sans retenue pour la remise de ces études de dangers aux pouvoirs publics, se félicite de cette décision. Elle n’oublie pas que l’établissement reste toujours sous le coup d’un arrêté préfectoral.

La direction s’est engagée à fournir les différentes études demandées afin de permettre un redémarrage rapide et complet de l’usine.

Le retard sur la remise des études de danger exigées dans le cadre de la directive Seveso va être rattrapé. C’est une bonne chose, mais cela ne suffit pas. Les entreprises doivent être à la pointe de la sécurité des installations et les investissements nécessaires effectués. C’est à cette condition que la pérennité de l’entreprise sera assurée et les emplois préservés. La FCE-CFDT a toujours été vigilante à ces questions et le sera plus encore à l’avenir.

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