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Shell vend ses 3 raffineries françaises

Le 2 août dernier, la direction du groupe pétrolier Shell annonçait le rachat de son complexe pétrochimique de Berre-L’Etang dans les Bouches-du- Rhône par Basell, groupe d’envergure mondiale orienté vers la Chimie et déjà présent sur le site

Le 2 août dernier, la direction du groupe pétrolier Shell annonçait le rachat de son complexe pétrochimique de Berre-L’Etang dans les Bouches-du- Rhône par Basell, groupe d’envergure mondiale orienté vers la Chimie et déjà présent sur le site. Elle annonçait aussi que le rachat de ses raffineries de Reichstett dans le Bas-Rhin et de Petit- Couronne dans la Seine-Maritime était envisagé par Pétroplus, groupe européen orienté exclusivement vers le raffinage de pétrole et dont le siège social est en Suisse.

Les discussions et les négociations avec la direction du groupe Shell, qui se sont ouvertes début septembre, devront prendre fin avant que les repreneurs ne prennent les commandes des raffineries, ce qui est prévu pour le premier semestre 2008. Pour l’heure, des comités d’entreprise doivent se tenir courant septembre avec les repreneurs afin qu’ils exposent leurs projets industriels.

Les équipes de la CFDT porteront une attention toute particulière sur les conséquences de ces projets en matière d’emploi, et notamment au siège parisien. Elles n’excluent, à ce jour, aucune action, tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte en intégralité par la direction du groupe Shell.

?… Flashback

Janvier 2005, le groupe Shell est confronté à l’ « affaire des réserves », le groupe ayant menti sur ses réelles réserves de pétrole brut.
Juin 2005, Shell doit reconstituer ses réserves et met en place une organisation chargée de gérer son portefeuille d’activités. Le groupe change sa structure de pilotage et passe de deux conseils d’administration à un seul. Une seule direction pilotera désormais le groupe. Elle propose d’investir davantage dans l’Exploration, et de n’investir par ailleurs que dans les « business » estimés profitables pour le groupe. Les raffineries françaises ne sont alors pas jugées stratégiques.
Janvier 2007, Shell annonce la mise en vente de ses trois sites industriels français. Après l’annonce des projets industriels des repreneurs, la CFDT, rejointe par les autres organisations syndicales, porte, via une charte, les revendications du personnel relatives à la pérennité des sites industriels et au traitement des salariés. Evénement sans précédent, le mouvement est très largement soutenu par les salariés, et sur tous les sites : à Berre, Petit-Couronne, Reichstett, comme au siège à Colombes.
Mars 2007, un accord de méthode est signé par la CFDT avec la direction de Shell France. L’accord prévoit la transcription des accords nationaux en accord locaux, de façon à ce que les salariés conservent les mêmes conditions d’emploi dès lors qu’ils seront salariés du repreneur et non plus de Shell.

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