La quatrième session de recherche de la fédération a réuni les membres du comité directeur fédéral du 7 au 10 décembre derniers. Cette année, le thème de réflexion : les différents modèles de régulation sociale en Europe.
Le secrétaire général l’a rappelé dans son introduction aux membres du comité directeur fédéral (CDF). L’objectif de cette quatrième session de recherche sur les différents modèles de régulation sociale en Europe était de s’enrichir de l’existant, appréhender les points communs des diverses réalités nationales, envisager enfin les améliorations et les convergences possibles. Et pour alimenter plus largement le débat de la CFDT sur l’Europe, des responsables syndicaux de 5 pays européens étaient présents.
Pendant les travaux de la session de recherche, construite et animée en coopération par le secteur formation de la fédération et l’Institut des sciences sociales du travail (ISST) de Sceaux, ont alterné apports théoriques des universitaires et pratiques des syndicalistes, travaux de groupes et débats interactifs entre participants et intervenants.
Après l’introduction de Michel Offerlé, universitaire à l’ISST de Sceaux, sur les syndicalismes en Europe, la première table ronde a porté sur les politiques d’adhésion syndicales. Elle a permis l’examen des convergences et des divergences des différents types de syndicalisme et de leur rapport aux adhérents et aux salariés.
Lors de la seconde table ronde, les membres du CDF ont débattu de la problématique du contrat dans l’Union européenne et des différentes manières d’envisager et de pratiquer la négociation.
Les troisième et quatrième tables rondes ont successivement traité des dialogues sociaux et sectoriels dans l’Union, des fonctions du syndicalisme dans la société, des liens avec les gouvernements et les mouvements sociaux ou politiques, de la place de l’Europe dans les politiques et les stratégies syndicales.
Au dire des participants, cette quatrième session de recherche aura été une réussite politique importante pour la fédération. Elle a permis de matérialiser le syndicalisme européen sous ses différentes réalités et d’envisager des pistes d’avenir. Faute de temps, tous les aspects n’ont pu être abordés. Mais l’objectif initial a été largement atteint. Il reste maintenant à s’atteler au travail de restitution qui fera l’objet d’un prochain numéro d’Initiatives Syndicales. Et à organiser la prise en compte de cet acquis dans le travail quotidien de la fédération pour que tous ses militants s’approprient un peu plus la dimension européenne de son action syndicale.