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Séminaire de travail sur la mobilité des cadres

L’Emcef, fédération européenne de la chimie et de l’énergie, organisait à Madrid les 25 et 26 février un séminaire de travail sur la mobilité internationale des cadres.

L’Emcef, fédération européenne de la chimie et de l’énergie, organisait à Madrid les 25 et 26 février un séminaire de travail sur la mobilité internationale des cadres. Huit pays étaient représentés (Allemagne, Belgique, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Suède) au travers d’une quinzaine d’organisations syndicales (CFDT et CGT pour la France). Objectifs : construire des garanties collectives et organiser des réseaux et des services syndicaux sur la mobilité internationale.

Des débats, ont émergé plusieurs enseignements. En premier lieu, la mobilité internationale des cadres reste une préoccupation marginale pour le syndicalisme latin, contrairement aux syndicats nordiques. Entre 1 et 2 % des cadres des grands groupes seulement sont concernés. Et très peu adhèrent à une organisation syndicale. En revanche, en Finlande, le syndicat Toimihenkilö-unioni possède une structure cadre spécifique dont 5 000 adhérents travaillent à l’étranger. TEK, autre syndicat de cadres finlandais, représente, lui, 1 500 cadres expatriés.

En second lieu, le phénomène de mobilité devrait s’accroître, mais dans des proportions qui ne devraient pas remettre en cause nos priorités syndicales pour les cadres. Les questions liées au déroulement de carrière, au temps et à la charge de travail, à l’individualisation de la gestion des cadres et à l’égalité professionnelle restent prioritaires sur notre territoire.

Ensuite, le sort des cadres de PME mobiles à l’international est globalement peu connu des syndicats. Les grands groupes ont des politiques et des structures dédiées, mais quid des PME ?

Si pour la FCE-CFDT cette préoccupation reste marginale, des pistes d’actions concrètes sont possibles et souhaitables : exiger au sein des comités d’entreprise européens une politique d’expatriation transparente et commune à tous les salariés, viser les aides au logement ou à la famille (travail du conjoint, scolarité…), les primes de dangerosité, de vie chère, ou d’expatriation…

Enfin, un dispositif syndical européen est à renforcer. Cette expertise doit d’abord être européenne, puis se décliner par pays, branche et entreprise. Trois outils d’information et de conseil existent qui impliquent les organisations syndicales : Eures, Europass, et Eurocadres au sein de la Confédération européenne des syndicats. Cette expertise syndicale, encore insuffisante, doit nous permettre dans l’avenir d’élaborer des revendications précises qui pourront être traduites dans des accords de branche, de groupe et d’entreprise.

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